KIPINTOUCH a été désignée “Startup du mois de décembre” du New Work Lab lors du Pitch Lab.

Nous avons donc le plaisir de vous faire découvrir cette belle startup à qui nous souhaitons le plus grand succès.

Entretien avec le fondateur Sâad JENNANE : Présentation de KIPINTOUCH (concept et perspectives), vie d’entrepreneurs et conseils.

Merci à WAMDA pour la parution de l’article.

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Sâad, peux-tu nous expliquer ton concept ?

Kipintouch est amené à devenir la référence pour l’échange de carte de visite virtuelle et la gestion des contacts. La version beta sera lancée en Avril sur web et iOS, puis peu de temps après sur Android et Windows mobile. L’app s’adresse d’abord au marché US.

Quelles sont les grandes forces de Kipintouch ?

Il existe des apps de partage et gestion de contacts mais aucune ne se démarque. On a donc l’ambition de proposer un produit nouveau sur ce marché,  une app :

  • Simple : un design « user friendly » pour créer une user expérience optimale
  • Universelle : utilisable avec ou sans smartphone, pour des personnes qui ont ou n’ont pas l’app
  • Complète : une expérience à 360° qui va du partage de la carte de visite à la gestion des contacts et follow ups
  • Ouverte : notre API permettra de prolonger l’expérience en la connectant à d’autres apps (Facebook, linkedin, mailchimp, eventbrite, Zoho…)

Quelles sont tes perspectives de développement (à court et moyen terme) ?

L’objectif est d’atteindre la barre symbolique du premier million d’utilisateurs dans les 6 mois après le lancement officiel, ce n’est pas énorme quand on sait que Vine a atteint 40 Millions en 8 mois et que Linkedin et Whatsapp ont respectivement 200 et 400 millions d’utilisateurs.

Quels sont tes 3 défis ? 

  • Créer un produit qui réponde au mieux au besoin encore insatisfait de partage et gestion de cartes de visite. Ceci passe par une écoute des feedback et une itération rapide pour que Kip devienne rapidement l’app référence comme peut l’être Whatsapp pour la messagerie, ou Viber et Skype pour la téléphonie gratuite.
  • Atteindre rapidement une masse critique de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs.
  • Attirer les meilleurs talents dans l’équipe, notamment aux Etats-Unis, que ce soit dans le technique, marketing, pour créer la meilleure app.

Mon rêve serait d’avoir des personnes comme Guy Kawasaki ou Fred Wilson dans mon board. Une startup à la Silicon Valley est comme un film à Hollywood, plus le casting est bon, meilleures sont les chances de succès.

D’après toi, de quoi a besoin le Maroc pour booster son marché des applications mobiles ?

Les marocains doivent me prendre pour un fou vu mon ambition, et c’est justement ça le problème. On ne pense pas suffisamment BIG. Ne nous limitons pas au marché marocain, nous pouvons viser le monde ou une région importante comme la région MENA. Si on ne rit pas de vos rêves, c’est qu’ils ne sont pas suffisamment grands.

Des entrepreneurs marocains brillants sont entrain de concevoir des solutions globales : Mysportner.com qui veut réunir les sportifs du monde entier, ou Ev.ma qui veut devenir la référence pour les évènements dans la région MENA, il faut suivre ce genre d’ambitions et ne pas se créer des limites imaginaires.

Il faut également que les investisseurs s’organisent pour accompagner ces initiatives.

Un conseil que tu as reçu qui guide tes pas ? 

Le meilleur conseil que j’ai reçu a été de persévérer et de ne jamais cesser de croire,  de ne pas me laisser décourager par l’échec. Ce conseil m’a été donné par le meilleur des mentors, ma Guy Kawasaki personnelle : ma mère.

Un échec n’est pas une fin en soi mais plutôt le meilleur moyen d’apprendre. C’est d’ailleurs une véritable philosophie aux US.

Tu es très inspiré par la façon de penser américaine, quels sont les préceptes qui te guident le plus ?

  • Sauter le pas : Il est normal d’avoir des craintes, pour citer Reid Hoffman, fondateur de Linkedin, « l’entrepreneuriat, c’est se jeter d’une falaise, et construire un avion avant de toucher le sol ».
  • Lancer rapidement un prototype de son produit : Comme le dit Reid Hoffman, « si vous n’avez pas honte de votre produit, c’est que vous avez lancé trop tard ».
  • Partagez ses idées. Il faut arrêter de penser qu’on est les seuls à avoir une idée et d’avoir peur de se la faire piquer. Quand vous avez une idée, il y’a au moins 10 autres personnes qui ont la même, cinq qui pensent sérieusement à la faire et deux qui sont en train de la réaliser. Je conseille de privilégier le coworking. Les 2 fois où j’ai coworké au NWL, j’en suis ressorti avec d’excellents contacts et mes premiers investisseurs pour Kip. Vous pouvez également approcher la communauté de startupers au Maroc Startup Your Life pour échanger et aider, c’est l’esprit « Give before you get ».

A vous tous, je dis Kipintouch 😉

Sâad, Merci. Très belle continuation pour cette belle aventure. Nous continuerons de te suivre et espérons te revoir bientôt au New Work Lab.